STMicro : un cours en bourse en baisse

STMicro : un cours en bourse en baisse 11 décembre 2023 Un conflit à l’origine de cette chute STMicroelectronics perd 3,7% de sa valeur à 39,7 euros, confirmant la chute libre du cours en bourse de l’entreprise. Cela pour deux raisons principales : tout d’abord la prudence d’Ericsson et de Nordic Semiconductor, leurs principaux clients, ainsi que les nouvelles restrictions à l’exportation de puces américaines vers la Chine. Washington a récemment resserré l’étau en limitant la vente de puces Nvidia conçues spécifiquement pour le marché chinois. Cette mesure vise à bloquer l’accès de la Chine à une technologie cruciale pour le développement de l’intelligence artificielle. Elle concerne aussi ses applications militaires de pointe. « La distinction entre technologie militaire et technologie commerciale est souvent complexe », a déclaré Gina Raimondo, secrétaire américaine au Commerce. Elle souligne que certaines technologies ont des usages doubles. Elles peuvent stimuler le commerce mais aussi renforcer les capacités militaires. Ou bien accroître la surveillance des citoyens et renforcer le pouvoir oppressif des concurrents. Une baisse de la demande D’autre part, le géant scandinave Ericsson a annoncé une contraction de ses revenus au troisième trimestre. Cela est principalement due à la diminution de la demande d’équipements 5G en Amérique du Nord. L’entreprise télécom suédoise prévoit que l’incertitude pesant sur son activité de réseaux mobiles persistera jusqu’en 2024. Néanmoins, Borje Ekholm, le directeur général d’Ericsson, reste optimiste en déclarant : « Bien que la situation à court terme reste incertaine, nous sommes convaincus que la reprise viendra. Des prévisions décevantes De plus, chez Nordic Semiconductor, les prévisions pour les trois derniers mois de l’année ont lourdement impacté le cours de l’action, qui a chuté de 18%. Cette dégringolade survient après un troisième trimestre déjà marqué par des résultats décevants. Source : boursier.com

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1 milliards $ : ce que dépense Analog Devices pour son usine

1 milliards $ : ce que dépense Analog Devices pour son usine 11 décembre 2023 Analog Devices, Inc. annonce un investissement majeur de plus d’un milliard de dollars pour l’agrandissement de son usine de plaquettes de silicium à Beaverton, Oregon.   Une expansion de taille Cette expansion ambitieuse prévoit de doubler la capacité de production, créant ainsi des centaines d’emplois stables dans la région. L’entreprise intègre des technologies de pointe pour réduire les émissions de gaz à effet de serre de 75 %. Elle vise également à diminuer la consommation d’eau de 50 %, renforçant ainsi son engagement envers la durabilité environnementale. La stratégie avant tout Vincent Roche, président et CEO d’ADI, souligne l’importance stratégique de cet investissement. « En agrandissant le site de Beaverton, Analog Devices renforce sa capacité de production dans des secteurs clés et contribue à l’objectif national du CHIPS Act. Cela renforce également la résilience mondiale de notre modèle de fabrication hybride », explique-t-il. Cet investissement massif, combiné à l’expertise dévouée de l’équipe ADI, stimulera l’innovation et favorisera l’essor économique de l’Oregon. Ron Wyden, sénateur de l’État d’Oregon, approuve cet investissement. « Les bonnes nouvelles annoncées par Analog Devices sont une étape cruciale pour l’État de l’Oregon. Cela consolide la place de notre État dans l’industrie microélectronique et crée des emplois bien rémunérés à Beaverton, contribuant ainsi à l’économie locale », déclare-t-il. Un site multifonctionnel En parallèle, Le site de Beaverton accueillera la Semiconductor Advanced Manufacturing University (SAMU). Ce dernier étant un centre de formation innovant proposant des cours spécialisés. Ces formations bénéficieront à divers groupes, notamment aux vétérans, aux personnes en réinsertion professionnelle et aux employés actuels d’ADI. L’objectif est de transmettre les connaissances fondamentales de la fabrication des circuits intégrés, ouvrant ainsi des opportunités de développement professionnel. ADI utilise un modèle de fabrication hybride. Il combine des installations internes et des partenaires externes pour une gestion souple et efficace des activités. Ces investissements conséquents dans les infrastructures de production à l’échelle mondiale consolident la position d’Analog Devices sur le marché international. Cette démarche renforce également la résilience de la chaîne d’approvisionnement mondiale de l’entreprise. Analog Devices se positionne ainsi en leader incontesté de l’industrie microélectronique, favorisant l’innovation, la création d’emplois et un avenir durable. Source: electronique-mag.com 

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Processeurs et IA : l’invention révolutionnaire d’Intel !

Processeurs et IA : l’invention révolutionnaire d’Intel ! 11 décembre 2023 Intel révèle enfin sa nouvelle invention alliant processeurs et IA : Core Ultra ! En effet, annoncés sous le nom de Meteor Lake, ces nouveaux processeurs auront pour dénomination commerciale Core Ultra. Il s’agit de ses premières puces pour PC à intégrer des chiplets grâce à la technologie Foveros. Elles disposeront ce faisant d’un accélérateur pour l’intelligence artificielle. Intel a dévoilé des détails cruciaux sur sa prochaine génération de processeurs destinés aux PC lors de la conférence Innovation 2023 qui s’est tenue le 19 septembre. Cette nouvelle gamme de produits, anciennement connue sous le nom de Meteor Lake, sera baptisée Intel Core Ultra. Ce processeur révolutionnaire marquera un tournant grâce à l’intégration de la technologie des semi-conducteurs Intel 4 (auparavant nommée « 7 nm ») ainsi que l’ajout du tout premier Neural Processing Unit (NPU) d’Intel. Ce dernier étant spécialement conçu pour accélérer les opérations d’inférence liées à l‘intelligence artificielle (IA). Le Core Ultra va encore plus loin en étant le premier design destiné aux PC à adopter la technologie de packaging électronique Foveros, intégrant ainsi des chiplets de manière novatrice. En ce qui concerne la composante CPU, il se distinguera par l’incorporation de nouveaux types de cœurs : les E-cores et les P-cores. Les premiers sont axés sur l’efficacité énergétique, tandis que les seconds sont orientés vers les performances. Cette architecture est similaire à l’approche big.LITTLE d’Arm, visant à minimiser la consommation électrique tout en gérant des charges de travail exigeantes. Cette initiative d’Intel place la société en première ligne de l’innovation en alliant processeurs et IA. Optimisations graphiques du processeur En plus des améliorations citées précédemment et de la combinaison processeurs et IA, le Core Ultra intégrera un GPU de la famille Intel Arc appelé Xe LPG, fabriqué par TSMC en N5. Ses performances graphiques par watt devraient être deux fois supérieures à la génération précédente (Xe LP). De plus, Intel a optimisé l’efficacité énergétique en séparant le moteur multimédia, responsable de la compression et de la décompression des flux audio et vidéo, de la gestion de l’affichage du GPU.En ce qui concerne la connectivité, le Core Ultra prendra en charge le Wi-Fi 7, Thunderbolt 4 et PCIe de 5e génération. Les premiers Core Ultra seront disponibles sur le marché à partir du 14 décembre 2023, initialement destinés aux ordinateurs portables. Jerry Kao, COO du fabricant taïwanais Acer, a d’ailleurs fait une apparition sur scène pour présenter l’Acer Swift, un ordinateur portable équipé du Core Ultra. L’IA au centre des fonctionnalités des PC Intel et Acer ont collaboré pour développer des applications d’intelligence artificielle basées sur OpenVINO. Ils ont cherché à exploiter les capacités de la nouvelle puce et de son NPU. Lors d’une démonstration en direct, exécutée localement sur l’ordinateur, ils ont utilisé Stable Diffusion. Son objectif était de créer rapidement une image d’un astronaute sur la Lune adoptant la même posture qu’une ballerine. Ensuite, ils ont ajouté un effet de parallaxe pour donner l’illusion de la profondeur en 3D. De plus, Intel a mis en avant sa collaboration avec Microsoft. Ils ont travaillé ensemble pour intégrer divers services d’intelligence artificielle dans Windows, tels que Copilot et d’autres. Au cours de la présentation, l’entreprise a illustré cette collaboration en montrant comment un fichier audio pouvait être créé rapidement dans Audacity et une image dans Gimp. Pat Gelsinger, CEO d’Intel, a déclaré : « Nous inaugurons une nouvelle ère de l’ ‘AI PC’ en combinant la puissance du cloud avec celle de l’ordinateur personnel ». Cela montre la volonté d’allier processeurs et IA afin d’améliorer l’expérience des utilisateurs. Source: usine-digitale.fr  Auteur: Julien Bergounhoux

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Nvidia Dépasse Intel Au Second Trimestre 2023 Grâce à l’IA

Nvidia Dépasse Intel Au Second Trimestre 2023 Grâce à l’IA 11 décembre 2023 Au deuxième trimestre 2023, Nvidia dépasse Intel avec un chiffre d’affaires de 13,5 milliards de dollars grâce à l’IA générative. Cette performance exceptionnelle place Nvidia en tête, dépassant ainsi Intel, le géant des microprocesseurs, pour la toute première fois. Cette réalisation est d’autant plus remarquable alors qu’Intel traverse actuellement une période difficile. Nvidia, une entreprise spécialisée dans les cartes graphiques (GPU) basée aux États-Unis, célèbre son trentième anniversaire avec cette réussite fulgurante. La société a connu une croissance impressionnante grâce à l’engouement croissant pour l’intelligence artificielle générative, notamment depuis les débuts prometteurs du robot conversationnel ChatGPT. Un chiffre d’affaires à la hausse Au cours du deuxième trimestre, sous la direction de Jensen Huang, Nvidia a vu ses ventes exploser, atteignant 13,5 milliards de dollars, soit 600 millions de dollars de plus que les recettes trimestrielles d’Intel. Ce chiffre dépasse largement les attentes du marché, et Nvidia prévoit un chiffre d’affaires de 16 milliards de dollars pour le trimestre en cours. Cette performance met en lumière la nouvelle orientation stratégique de Nvidia. Historiquement, la société était axée sur les cartes graphiques pour les jeux vidéo, mais désormais, plus de trois quarts de son activité proviennent des data centers. Nvidia a adopté une vision novatrice axée sur l’informatique « accélérée » en combinant les CPU et les GPU pour contourner les limites de la loi de Moore en matière d’augmentation exponentielle de la puissance informatique. L’émergence de l’IA générative a été un facteur clé de cette transformation, car ces nouveaux modèles nécessitent une puissance de calcul immense pour l’entraînement et le fonctionnement. Dans ce domaine, Nvidia occupe pratiquement une position monopolistique, en particulier avec ses GPU A100 et H100, ainsi que leurs versions moins puissantes A800 et H800, qui sont utilisés par les principaux acteurs de l’industrie. Aucune concurrence Les concurrents de Nvidia sont loin derrière, même si Google et Amazon développent également des puces dédiées à l’intelligence artificielle, celles-ci ne sont pas encore commercialisées et restent confinées dans leurs data centers pour leur offre de cloud computing. AMD prévoit quant à lui de lancer son premier GPU d’IA d’ici la fin de l’année, mais n’a pas encore officialisé de grands accords commerciaux. Intel, de son côté, n’a pas prévu d’entrer sur le marché avant 2025. Augmenter la production Actuellement, le principal défi de Nvidia réside dans sa capacité à répondre à la demande croissante de ses puces, qui sont très prisées par les grandes plates-formes de cloud et les start-ups spécialisées dans l’IA générative. Jensen Huang a annoncé une augmentation significative de la production au cours des prochains mois. Cependant, Nvidia ne contrôle pas sa propre chaîne de production, ayant opté pour un modèle sans usine (fabless). Par conséquent, la société dépend de TSMC, le premier fondeur mondial. L’année prochaine, Nvidia prévoit de livrer entre 1,5 et 2 millions de GPU H100, dont le prix catalogue est estimé à environ 30 000 dollars. Cependant, cela ne devrait pas suffire à satisfaire la demande croissante, car le carnet de commandes de Nvidia est déjà complet jusqu’en 2024. En conséquence, toute commande passée aujourd’hui ne sera pas livrée avant 2025. En conclusion, Nvidia connaît une ascension remarquable grâce à l’IA générative et à la demande croissante de ses puces dédiées. La société a réussi à dépasser Intel pour la première fois de son histoire, marquant ainsi un tournant significatif dans l’industrie de la technologie. Cependant, le défi actuel réside dans la capacité de Nvidia à augmenter sa production pour répondre à une demande sans cesse croissante. Source : usine-digitale.fr Auteur : Jerôme Marin

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Notre enquête sur les tendances du marché de l’électronique

☁ BAROMÈTRE AGIGA : OÙ VA LE MARCHÉ ? A-T-IL FINI DE SE RETOURNER ? QU’EST-CE QUI SE PROFILE A L’HORIZON ? Comme à chaque trimestre, AGIGA réalise son sondage relatif aux difficultés d’approvisionnement des #composants #électroniques et vous en fournit son analyse. Le T2-2023 confirme nettement l’amélioration ressentie par les services achats. Les suffrages sont éloquents : 67% de voix pour *** LA SITUATION S’AMÉLIORE *** : Le curseur au maximum. Partie de 4% en T1 2022, la confiance s’est, en 15 mois très fortement améliorée pour atteindre désormais 67% en T2 2023. 33% pour *** LA SITUATION RESTE DIFFICILE *** : La stabilité emporte les derniers suffrages avec un ressenti partagé à 33%. 0% pour *** LA SITUATION SE DÉGRADE *** : NON ! Plus aucun signe de dégradation. Aucun des témoignages n’a choisi cette option… +++ Mais où et pour combien de temps ? +++ 👉 La tendance générale constatée aux 5 trimestres précédents s’installe donc à mi 2023. La perception très majoritaire des acheteurs #industriels est : “Le marché s’améliore » 👉 Cependant, certains produits voire, certaines familles de produits dits “propriétaires”, mono-sources restent très recherchés sur les 3 continents pour la disponibilité ou paradoxalement pour leurs exceptionnels bons prix. On voit ainsi les brokers chinois à la recherche active d’achats à bon compte. 👉 La situation de chaque famille dépendant de la technologie utilisée reste à surveiller étroitement. 👉 Enfin, l’évolution du marché dépend de plus en plus des relations géo politiques. Les tensions entre Chine et USA sont à haut risque pour notre supply chain mondiale. Pour en savoir plus sur les éléments perturbateurs et leurs impacts ; retrouvez tous nos articles (Samsung face à la crise, l’Europe leader électronique ?, TSMC impacté par le géo politique, Prix de l’électronique trop chers ? Impact de la pénurie de Gallium ? ) etc… sur notre blog.agiga dont vous pourrez trouver le lien en commentaires ci-dessous. Mot de la fin : Nous avons changé d’ère ! Les perturbations liées à la pandémie et au rebond qui a suivi ont dessiné un nouveau modèle. L’augmentation du besoin de semi-conducteurs sur le marché automobile, la nécessaire souveraineté des pays, l’armée qui s’appuie sur des armes de plus en plus intelligentes, les conflits géo-économico-politiques… sont par ailleurs des phénomènes durablement installés et provoquant de fortes instabilités de nos supply chains. À chaque perturbation, les cartes sont rebattues, les unités de production réaffectées impactent différemment selon les technologies utilisées, notamment celles supérieures à 90 nm, sujet que nous traiterons très prochainement. AGIGA est une place de marché qui met en ligne et vend les stocks de composants électroniques. Basée sur un modèle vertueux, direct, transparent et faible coût, AGIGA est le trait d’union local entre industriels. Rendez-vous en Octobre pour réévaluer la situation avec notre baromètre AGIGA.

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Samsung fait face à une crise des semi-conducteurs

Depuis plus de quatorze ans, Samsung n’avait pas enregistré des résultats financiers aussi médiocres. Au deuxième trimestre, le géant sud-coréen a subi une chute spectaculaire de 96% de son bénéfice opérationnel, le faisant passer à seulement 600 milliards de wons, soit 423 millions d’euros. C’est le niveau le plus bas depuis 2009, un an avant le lancement des premiers Galaxy S qui ont propulsé Samsung au rang de géant des smartphones. Les investissements stratégiques de Samsung préparent la reprise Pendant cette période, le chiffre d’affaires de Samsung a également chuté de 22%, atteignant 60 000 milliards de wons, soit un peu plus de 42 milliards d’euros. Le conglomérat publiera ses résultats détaillés dans trois semaines. Ces chiffres désastreux font écho à ceux enregistrés au premier trimestre, et ils sont attribuables aux pertes considérables de la division dédiée aux semi-conducteurs. En raison de la forte baisse des prix des puces mémoires, cette division a subi un déficit opérationnel de 4,6 billions de wons entre janvier et mars, soit 3,1 milliards d’euros. Son chiffre d’affaires a été réduit de moitié. Il convient de souligner que cette branche est généralement très rentable et représente ces dernières années plus de la moitié des bénéfices de Samsung. La crise de surproduction qui sévit actuellement dans le secteur a touché Samsung, qui est principalement connu pour ses appareils grand public, mais qui est également un géant des semi-conducteurs. En tant que plus gros fabricant sur le marché des puces mémoire DRAM utilisées pour les serveurs, les ordinateurs, les smartphones et les disques SSD, Samsung fait face à une situation de marché très difficile. La baisse historique des ventes de smartphones et d’ordinateurs a entraîné une surproduction de puces, ce qui a provoqué une augmentation des stocks et une chute vertigineuse des prix. Samsung n’est pas seul dans cette situation, son principal rival sur le marché des puces mémoire, SK Hynix, a enregistré des pertes records de 3,4 billions de wons (2,4 milliards d’euros) au premier trimestre. De même, Micron, un acteur américain du secteur, a annoncé un déficit également record de 2,3 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros). Face à ces pertes, Samsung avait initialement décidé de maintenir sa production afin de gagner des parts de marché face à une concurrence contrainte de réduire son activité. Le groupe a récemment changé de cap et annoncé une baisse significative de sa production en avril. Cette décision a contribué à stabiliser les prix des mémoires DRAM et NAND. Selon les analystes, il faudra attendre la fin de l’année pour observer une amélioration notable. Contrairement à une réduction des dépenses en capital, Samsung prévoit de maintenir ses investissements. En 2022, le groupe a investi 48 billions de wons (33 milliards d’euros) pour augmenter ses capacités de production de puces. Il cherche à renforcer son activité de fonderie, c’est-à-dire la fabrication de puces conçues par d’autres entreprises, avec l’espoir de rattraper le leader incontesté du secteur, taïwanais TSMC. Samsung mise sur la poursuite de ses investissements dans les puces mémoire pour accroître ses parts de marché lorsque la demande reprendra, tandis que ses rivaux SK Hynix et Micron, qui sont plus petits et moins diversifiés, ont dû réviser à la baisse leurs projets d’expansion. Malgré les défis actuels, Samsung demeure confiant en sa capacité à surmonter la crise des semi-conducteurs. Grâce à ses investissements stratégiques et à son engagement en matière d’innovation, l’entreprise est déterminée à rester en tête de la course technologique. La résilience de Samsung et sa vision à long terme lui permettront sans aucun doute de rebondir lorsque le marché des semi-conducteurs se rétablira. Source : usine-digitale.fr           Auteur : Jérôme Marin

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L’Europe se prépare à devenir un leader des composants électroniques

Lorsque l’on parle de composants électroniques, en particulier des semi-conducteurs, il est indéniable que tous les regards se tournent vers la Chine. Cependant, cette situation pourrait changer avec l’arrivée du « Chips Act ». Chips Act en soutiens à l’industrie Européenne Le Parlement Européen a décidé de prendre des mesures en adoptant un plan d’investissement dans le secteur des semi-conducteurs. Un semi-conducteur est un matériau isolant qui permet de faire passer du courant électrique dans certaines conditions. Ces semi-conducteurs sont essentiels au fonctionnement de tous nos appareils électroniques, tels que les smartphones, les ordinateurs et les technologies aérospatiales. Ces matériaux sont principalement produits à partir de minerais rares, qui sont donc très limités, et une « guerre de production » est en cours depuis des années entre les États-Unis et la Chine. C’est dans ce contexte que l’Europe souhaite apporter sa contribution en annonçant le « Chips Act ». À l’heure actuelle, moins de 10 % de ces composants électroniques sont fabriqués en Europe, un chiffre très bas compte tenu de notre consommation croissante de produits électroniques. Cela signifie simplement que votre ordinateur de gamer, votre iPhone ou votre téléviseur 4K dépendent entièrement de la Chine et des États-Unis. Le Parlement Européen a donc alloué 3,3 milliards d’euros pour investir dans l’innovation dans ce secteur. L’innovation est au cœur de cette loi, car l’objectif est de dynamiser ce secteur en Europe, notamment en apportant un soutien considérable aux petites entreprises qui travaillent déjà dans ce domaine. La fin du monopole chinois est-elle envisageable ? Si vous avez essayé d’acheter une PS5 entre 2020 et 2022, vous avez sûrement compris pourquoi l’Europe souhaite investir dans le secteur électronique. En raison de la pandémie, le marché s’est pratiquement arrêté, ce qui a entraîné une pénurie de ressources premières et de composants par rapport à la demande. Même en dehors des consoles, les prix de certains produits ont explosé, comme les smartphones, ou certaines marchandises étaient tout simplement introuvables. Le texte adopté par le Parlement Européen vise à changer cette situation. Même si nos ressources minières sont limitées, l’objectif est surtout d’investir dans l’innovation et le recyclage des produits afin de réduire notre dépendance envers des ressources de plus en plus rares, voire sur le point de disparaître. En conclusion Bien entendu, des mesures sont prises pour aider les entreprises qui cherchent à innover. L’objectif n’est pas de produire en quantité excessive,  mais de rendre l’Europe indépendante en termes de semi-conducteurs et donc de produits électroniques.   Source : VJTECH

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TSMC impacté par les restrictions d’exportation de la Chine ?

Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine ont conduit à des restrictions sur les exportations de certains matériaux essentiels à la fabrication de puces.  Quel en sera l’impact sur la production de TSMC ? Cet article examine la situation actuelle et les possibles répercussions sur l’industrie des smartphones. Les restrictions chinoises sur les matières premières Le gouvernement chinois a récemment restreint les exportations de germanium et de gallium, deux matériaux cruciaux pour la fabrication de puces électroniques. Cette décision a suscité des inquiétudes quant à son impact sur les fabricants de smartphones.  L’évaluation de TSMC : TSMC a effectué une évaluation approfondie de la situation et conclut que les restrictions à l’exportation de gallium et de germanium n’affecteront pas significativement sa production. La société continuera toutefois de surveiller étroitement la situation. Bien que le gouvernement chinois ait indiqué que ces restrictions pourraient ne constituer qu’un début, TSMC reste confiant quant à la stabilité de sa production à court terme. Les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine : Les restrictions à l’exportation de la Chine sont principalement liées aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Des négociations sont prévues entre les deux pays, et une résolution favorable pourrait conduire à la levée des restrictions. Malheureusement, il est également envisageable que les tensions s’aggravent et que de nouvelles restrictions soient imposées à l’avenir. Diversification des sources d’approvisionnement : Certaines entreprises qui dépendent des matériaux restreints en provenance de Chine peuvent éviter les problèmes majeurs grâce à la diversification de leurs sources d’approvisionnement. En se tournant vers d’autres pays tels que l’Allemagne, le Japon et même les États-Unis. Rumeurs concernant Apple : Indépendamment des restrictions à l’exportation, des rumeurs circulent selon lesquelles Apple prévoit d’augmenter le prix de son prochain smartphone phare, l’iPhone 15 Pro Max. Cette augmentation de prix pourrait être justifiée par des coûts de production plus élevés liés aux restrictions à l’exportation de la Chine. Les consommateurs devront donc peut-être s’attendre à un prix plus élevé pour cet appareil attendu à l’automne 2023. En conclusion Bien que la Chine ait imposé des restrictions à l’exportation de matériaux essentiels à la fabrication de puces, TSMC affirme que cela n’affectera pas la production d’Apple à court terme. La situation reste cependant instable, avec des négociations commerciales en cours entre les États-Unis et la Chine. Les entreprises peuvent atténuer les impacts potentiels en diversifiant leurs sources d’approvisionnement. Dans l’ensemble, l’industrie des smartphones, y compris Apple, continue de surveiller attentivement l’évolution de la situation pour s’adapter aux changements éventuels.   Source : Siecledigital.fr               Auteur : Benjamin Terrasson

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Prix des composants électroniques : trop cher ?

Les usines de semi-conducteurs, ces lieux technologiques hautement complexes, suscitent un intérêt croissant au sein de l’industrie électronique. Avec des investissements colossaux atteignant des sommets inégalés, des questions se posent quant aux raisons de ces coûts extravagants. Dans cet article, nous plongerons dans le monde des semi-conducteurs et tenterons de comprendre les facteurs qui contribuent à ces dépenses monumentales. Le coût exorbitant des usines de semi-conducteurs : Analyse d’un investissement colossal Au cœur de l’investissement, on retrouve des géants comme Intel, qui a récemment annoncé une injection de 50 milliards de dollars dans la construction de deux usines. Ce chiffre impressionnant est loin de passer inaperçu, surtout lorsque l’on compare avec le passé où une usine de puces coûtait environ une dizaine de milliards de dollars. En seulement trente ans, le prix de construction a triplé. Le processus de fabrication de semi-conducteurs est extrêmement délicat. Il se déroule dans des environnements hautement contrôlés appelés « salles blanches », où même une infime quantité de poussière pourrait compromettre la production. Les ouvriers doivent porter une tenue de cosmonaute pour prévenir toute contamination. Au cœur de ce processus, une galette de silicium doit être gravée avec une précision inégalée, des lignes de quelques nanomètres à peine, soit un milliardième de mètre. Cela exige une technologie de pointe et des machines d’une complexité et d’un coût extrêmes. Pour produire environ 400 millions de pièces, une usine doit occuper une surface équivalente à trois terrains de football et mobiliser une main-d’œuvre de 7 000 personnes. L’un des principaux défis dans la construction de ces usines réside dans la nécessité de maintenir une stabilité absolue pour les machines de gravure. La moindre vibration ou perturbation peut entraîner des erreurs coûteuses. Pour cette raison, les usines doivent être construites sur un coussin d’air pour réduire les risques de tremblements indésirables. Même le choix de l’emplacement des usines devient crucial, évitant les infrastructures de transport qui pourraient engendrer des secousses nuisibles aux salles blanches. Malgré ces coûts mirobolants, les investissements dans les usines de semi-conducteurs s’avèrent être très rentables. Avec la révolution numérique en cours, la demande de composants électroniques de pointe ne cesse de croître, incitant les fabricants tels qu’Intel et ses concurrents à produire en continu 24H/24. La mutualisation des coûts, en produisant également pour des concepteurs de puces, contribue à amortir les dépenses. Ces fabricants, ne possédant pas leurs propres usines, dépendent des fournisseurs comme Intel pour la production. En outre, dans certains pays comme Israël, l’Allemagne et la France, le gouvernement subventionne massivement ces investissements, injectant des milliards d’euros. Pour soutenir le développement des usines de semi-conducteurs. Cette initiative vise à stimuler l’innovation technologique et à réduire le risque pour les entreprises privées. Les contribuables de ces pays soutiennent ainsi activement le secteur des semi-conducteurs. En conclusion En conclusion, les usines de semi-conducteurs représentent un investissement colossal, justifié par la complexité du processus de production et la demande croissante de composants électroniques. La technologie de pointe nécessaire pour fabriquer ces semi-conducteurs impose des coûts élevés, mais le marché porteur et les subventions gouvernementales contribuent à la rentabilité de ces investissements. La course à l’innovation et la croissance continue des appareils électroniques soutiennent ainsi le développement de cette industrie florissante.

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Pénurie de gallium ? Quelles restrictions pour l’Europe ?

La Chine a récemment pris des mesures drastiques pour riposter aux restrictions américaines sur les exportations de puces. En limitant l’exportation de gallium et de germanium, deux métaux rares essentiels dans la fabrication de semi-conducteurs, de panneaux solaires et de fibre optique, la Chine cherche à protéger sa « sécurité nationale » et à envoyer un avertissement clair à Washington. Cette décision pourrait cependant entraîner une hausse des prix et perturber l’industrie mondiale. Examinons de plus près les implications de cette riposte chinoise. La Chine riposte aux sanctions américaines en limitant l’exportation de métaux rares : Quelles conséquences pour l’industrie mondiale ? À partir du 1er août, les exportations de gallium et de germanium seront soumises à une autorisation administrative délivrée par le ministère chinois du commerce. Les producteurs devront fournir des informations détaillées sur leurs clients et l’utilisation prévue de ces métaux. Ces mesures sont justifiées par la volonté de préserver la « sécurité nationale » et de se protéger d’éventuelles sanctions de l’Organisation mondiale du commerce. Conséquences sur l’industrie mondiale L’impact de ces mesures sur la chaîne de production dépendra du nombre d’autorisations accordées par les autorités chinoises. À court terme, il est prévu que d’autres producteurs prendront le relais de la Chine pour éviter une perturbation majeure de l’approvisionnement. Cependant, cette transition pourrait entraîner une hausse des prix, car les nouveaux fournisseurs pourraient ne pas être en mesure de répondre immédiatement à la demande croissante. De plus, cette décision chinoise intervient à un moment critique, alors que Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, se rend en visite à Pékin. Les États-Unis souhaitent étendre les restrictions sur les exportations de puces pour freiner la concurrence chinoise dans le domaine de l’intelligence artificielle. La Chine rappelle ainsi qu’elle possède également des « armes commerciales » pour riposter aux actions américaines. Les enjeux économiques et géopolitiques La restriction de l’exportation de métaux rares par la Chine souligne l’importance de ces matériaux dans l’industrie mondiale des technologies de pointe. Les semi-conducteurs, les panneaux solaires et la fibre optique sont des composants essentiels pour de nombreux secteurs, y compris l’informatique, les télécommunications et l’énergie renouvelable. Cette escalade des tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis met en évidence les enjeux économiques et géopolitiques qui se cachent derrière l’industrie des semi-conducteurs. Les deux pays cherchent à protéger leurs intérêts nationaux et à renforcer leur position dominante dans un secteur stratégique qui façonne l’avenir de la technologie. Conclusion En conclusion, la Chine riposte aux sanctions américaines en limitant l’exportation de gallium et de germanium. Cette décision vise à protéger sa « sécurité nationale », mais elle pourrait avoir des répercussions sur l’industrie mondiale. La hausse des prix et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement sont des défis auxquels le secteur des technologies devra faire face. Dans ce contexte, il est crucial que les pays trouvent des solutions pour assurer un approvisionnement stable et équilibré en métaux rares afin de favoriser l’innovation et la croissance économique à l’échelle mondiale.

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